Analysons pourquoi ce sport?
Que demande t’il physiquement et mentalement ?
Qu’est ce qu’il nous permet de décrypter comme vertus?
Qu’est ce que la logique de ce sport présuppose comme philosophie et comme regard?
A partir de quelque chose d’effrayant, une vague finalement n’est ce pas l’image de l’adversité, cela revient par cycle et par définition est indomptable, nous dépasse.
Par son principe le surf ne contourne pas l’obstacle mais en fait son appui.
Il ne s’agit donc pas de face à l’adversité et mais en tirer profit, savoir « optimiser les obstacles », n’est pas seulement l’idée de voir des opportunités derrières les obstacles qui s’accumule (car e n’est pas inné) mais il s’agit plutôt d’une tournure d’esprit.
Penser non pas en terme d’urgence mais dans une confiance appuyée, de ses propres expériences et de nos réalisations.
Utiliser “ce qui ne dépends pas de nous ” : la démarche elle même, il s’agit de s’appuyer (littéralement) sur les forces de la nature pour en faire un jeu, une distraction et un sport.
Dans cette optique, sur cette planche, qu’est ce qui “dépend de nous”?
Difficile de tenir sur une planche sans équilibre, ni harmonie entre notre positionnement et notre objectif. L’alignement doit être physique et mental, ce qui nous offre une congruence entre notre posture et objectif (la direction).
Néanmoins, même avec un fort désir de “tenir sur la planche” comme dans tout sport, il y a une nécessité de “lâcher prise” qui peut egalement être vu comme une confiance en soi-même, en son matériel et le terrain d’évolution : la mer..
N’est ce pas finalement, un état d’esprit se traduisant par une posture face à tout les défis de notre quotidien?